STEPHANE DERADDI
Stéphane Deraddi
Pour aimer Stéphane Deraddi, il faut aimer l’autodérision. Ce sourire qu’on a au coin de la bouche en l’écoutant lui permet, et c’est là tout le sel, de faire passer avec légèreté son message humaniste et écolo.
Il sait s’adresser à tous les publics et à toutes les générations car ses chansons vous parlent directement à la Boris Vian, Brassens ou Bobby Lapointe et vous sont livrées sans carapace. Et c’est, aujourd’hui, paradoxalement original et en dehors des modes !
Dans la forme, Le parti-pris musical est délibérément acoustique. Soit en solo, soit en trio Guitare, tuba, accordéon, l’esprit en concert est festif. Là dessus, les mélodies sont simples mais elles sont belles comme un air d’accordéon diatonique et elles vous restent.
Stéphane Deraddi, est autoproduit. Mais ( !) c’est le genre de chansons a passer à FIP (c’est arrivé, 2022), faire des premières parties de Sanseverino (déjà arrivé en 2019) et passer au Limonaire (arrivé en 2010).
HISTORIQUE :
Son premier instrument fut, à la fin des années 80, l’accordéon diatonique avec lequel très vite il composa ses propres morceaux sur lesquels il posa des paroles. Trop restreint par le diatonique, il se mit également à la guitare. Ainsi, il chante dans les cafés montreuillois les chansons qu’il écrit. À Paris aussi.
Jusque là, il n’a pas encore adopté son pseudonyme désopilant. C’est alors qu’il est à l’origine en 2010 d’un trio avec Francesco Semeraro (accordéon) et Giovanni Semararo (clarinette et flute) dans ce qui s’est appelé « Stéphane Deraddi et l’Orchestrina Fratelli Semeraro ».
En 2018, fini le travail salarié, il fait le choix de ne se consacrer qu’à la chanson. En duo, tout d’abord, avec le contrebassiste Pierre Luc.
Il a notamment fait des premières parties de Sanseverino.
Ce dernier lui fait d’ailleurs la gentillesse de jouer sur « cui cui », le disque enregistré en 2021, avec une dizaine d’amis et très bons musiciens.
Il se produit aujourd’hui en solo ou en trio avec la tubiste de l’album « cui cui », Pascale Grillandini et avec Romain Veillère à l’accordéon. Le tuba et l’accordéon accentuant le coté festif de la musique.