Le Mans Pop Festival 2021

Paul Monnier

Paul Monnier

Auteur, compositeur, interprète, écouteur, metteur en son.

SORTIE 2 SINGLES LES 28 AVRIL ET 26 MAI 2023

Paul, « musicien des mots », compose aussi ses chansons. Il lance au printemps 2023 un nouveau projet en mode « solo & co », et signe sous son nom avec le label Sentinelle, pour 2 premiers singles, prémisses d’un albumprévu pour 2024.

Les 2 premiers opus, « Love affair » et « Game over », parlent d’amour et dedésamour, sur fond de complexité des rapports humains, parfois de toxicité, de l’omniprésence des smartphones dans notre quotidien, des risques d’aliénation aux intelligences artificielles, et de l’importance de la page blanche, de tout recommencer à zéro, comme les vies d’un jeu vidéo.

Paul avait inventé le terme « d’oralittérature » pour « Les mots enfouis », spectacle programmé au « Marathon des mots » 2022, mis en musique par Jean-Pierre Mader et en images par Pascale de Rességuier (à partir d’archives orales de témoins de villages engloutis, il évoquait ces livres de nos vies qui ne paraîtront jamais et abordait l’exil, les terres promises et les paradis perdus – le livre éponyme paraîtra fin 2023).

Ayant beaucoup appris en travaillant pour le théâtre ou la muséographie, (installations sonores), il aime toujours croiser les regards d’autres artistes avec lesquels il se sent en phase : Il demande ainsi à David Brunner, plasticien et VJ qu’il connait de longue date et dont il adore l’esthétique, de réfléchir au clip de « Game Over » (cf ci- après). David le met parallèlement en contact avec Bertrand (Sophonic), du label Sentinelle. La collaboration se lance rapidement, comme une évidence.

Paul a écrit « Game over » pour le duo « Pol y Melha » qu’il forme avec Melha Mammeri, amie comédienne et chanteuse mais aussi réalisatrice du premier clip de P.Y.M., pour lequel Melha voulait un texte sur les amours toxiques (« Lâche-toi », 2021). Melha a également posé sa voix en kabyle pour « Les mots enfouis ».

Pour « Game over » Paul et David échangent sur leurs souvenirs des jeux vidéos, depuis la console Atari et « Pong », jeu mythique. Ils s’inspirent de cet univers, des films « Tron » ou « Ready, player one ». David est un fin connaisseur et maîtrise le langage informatique…

Leur collaboration se complète sur le clip de « Love affair », où David va proposer, pour parler de la magie mais aussi de la difficulté des rapports amoureux dans le temps, de convoquer une Intelligence Artificielle qui va transformer des photos de couples mythiques que Paul choisit, en les rendant à la fois uniques, originales, mais en leur ôtant par là-même toute humanité…

Cette aliénation est-elle ce qui nous attend à l’avenir ?
Seul le couple final est réel : espoir d’une humanité à préserver ?

« Love affair » (sortie officielle le 28/04/2023 sur toutes les plateformes)

« LOVE AFFAIR » screen play & motion design

Le vidéaste et designer David Brunner fait preuve également, dans ses dessins manuels ou productions vidéos, de hacking et de désobéissance numérique face à l’hégémonie de l’innovation et du design spéculatif. Dans le clip Love Affair, il a demandé à une IA de générer des portraits de personnalités choisies par Paul Monnier (à vous de les reconnaître !). Tels des mutants presque effrayants, ils reflètent l’angoisse de l’utilisation abusive de cette technologie et illustrent les différents visages du clip vidéo, sauf le dernier couple bien réel qui conclut la chute de la chanson. Influencé par David Cronenberg ou David Lynch, le questionnement du dérangement et de l’étrange s’infiltre tout comme dans les relations amoureuses perturbées et parfois détruites par l’usage du digital et du numérique.

VJ et DJ sur la scène électronique et expérimentale, il réalise et conçoit en tant que plasticien des installations, des dispositifs de mises en scènes, des environnements souvent lumineux afin de créer des zones de friction, des points de rencontre et de s’interroger sur nos diktats inoxydables. Il a exposé à la Foire International d’Art Contemporain de Sao Paulo, au Map Festival et le Ciam de Toulouse ou la Philharmonie de Paris récemment ainsi qu’une restitution de résidence remarquée au Centre Culturel de Bellegarde à Toulouse.

« GAME OVER » screen play & motion design

La chanson « Game Over » parle d’un amour qui s’est épanoui à travers les jeux vidéo rétro. Les personnages se rencontrent dans un monde virtuel rempli de pixels et de nostalgie. Leurs conversations sont parsemées de références à des jeux classiques tels que Mario et Zelda. Ils passent des heures ensemble, à explorer des mondes imaginaires, se battant contre des méchants et sauvant des princesses.

Mais tout comme dans les jeux vidéo, leur relation est ponctuée de défis et de revers. Les niveaux deviennent plus difficiles, les ennemis plus nombreux, et les sauvegardes ne sont pas toujours disponibles. Ils sont confrontés à des choix difficiles, des moments de doute et des obstacles insurmontables. Malgré tout, ils continuent de jouer, de se battre, et de s’aimer.

Finalement, ils atteignent le boss final, le plus grand défi de tous. Ils l’affrontent ensemble, les doigts serrés sur les manettes, le cœur battant la chamade. Et quand le boss est vaincu, ils se retrouvent devant un écran noir, un message familièrement cruel s’affichant devant
eux : « Game Over ». Mais pour eux, cela ne signifie pas la fin. Cela signifie simplement qu’ils doivent recommencer à jouer, à se battre, et à s’aimer encore et encore.

Malgré le passage du temps et les aléas de la vie, le souvenir de ces moments de joie et de complicité reste intact. Mais la chanson met également en lumière la difficulté de maintenir cette connexion au fil du temps et des changements qui peuvent survenir dans une relation.

Finalement, « Game Over » est une ode à l’amour et aux souvenirs heureux, mais aussi un rappel que les relations sont parfois comme les jeux vidéo : elles peuvent avoir une fin abrupte et douloureuse. C’est pourquoi il est important de savourer chaque instant et de ne jamais cesser de travailler à la pérennité de nos liens les plus précieux.

Cette chanson nous invite à réfléchir sur la manière dont les jeux vidéo peuvent être des espaces d’expression de l’amour, mais aussi sur leur rôle dans nos souvenirs et notre imaginaire collectif.

Suivez-nous en temps réel

#LMPF