MELKONI PROJECT

LOUISE PERRET & GWEN CAHUE

Né de la rencontre entre la chanteuse Louise Perret et le guitariste nantais Gwen Cahue, le Melkoni Project navigue avec brio entre virtuosité instrumentale et sensibilité à fleur de peau.
Le groupe se forme à l’été 2018 tout d’abord autour d’un répertoire de reprises, puis évolue progressivement vers des compositions originales.

On pourrait citer bien des influences telles que Nougaro, Barbara, Minvielle et tant d’autres. C’est un répertoire riche en textes poétiques emplis d’une douce mélancolie qui ne berce pas dans le spleen, bien au contraire. Le Melkoni Project nous emporte dans le paradis perdu de l’enfance et les eaux troubles des relations hommes/femmes. Ils nous racontent en toute intimité les failles humaines, les désirs, les histoires d’amour, dont chacun peut, en son âme, recevoir l’écho.

En parfaite osmose, les duettistes brodent une toile de compositions et de chansons « reprisées » qu’on emporte avec soi quand le rideau retombe. Ainsi, ces deux passionnés de musique et de poésie s’accordent à merveille lorsqu’ils révèlent des mélodies de haute voltige, véritables enchaînements de sens et de nuances. Leurs compositions font entendre une nouvelle facette de leur personnalité musicale où les accents jazz, parfois pop apportent une fraîcheur et de la modernité au son d’ensemble. Cette évolution les conduit logiquement à l’envi de faire naître un spectacle avec tous ces ingrédients ainsi qu’un premier album.

Signé chez Label Ouest (label jazz de Bayard Musique), l’enregistrement de cet album est réalisé au studio de La Ferrière à Mesanger (44) du 18 au 28 octobre 2021, sorti en mai 2022.

Au fil des concerts, nourri de leurs rencontres avec le public et soutenu par ce dernier, MELKONI PROJECT continue d’affirmer son identité artistique.
Il remporte en 2022 le Prix de la composition (décerné par l’UNAC) avec le titre ‘Coline” en finale du tremplin “À NOS CHANSONS !” à Ivry-sur-Scène.

Melkoni Project continue à présent son aventure en duo et trio, acompagné du violoniste Raphaël- Tristan Jouaville.

LOUISE PERRET

Chanteuse, compositrice, interprète et auteur, Louise Perret fait ses premiers pas de musicienne au conservatoire d’Annecy où elle étudie le violoncelle classique pendant 6 ans. Se passionnant rapidement pour le jazz, sa première révélation vocale sera Billie Holiday, qu’elle s’amuse à imiter.

Après avoir mis entre parenthèses la musique pour d’autres passions, elle fonde en 2014 un premier duo piano-chant avec sa sœur Alice Perret « Les Sœurs Picotines » , perfectionnant au fil des concerts sa technique vocale et sa présence scénique.

Fin 2018, nouvellement arrivée à St Nazaire elle fait la rencontre

décisive du guitariste Nantais Gwen Cahue. Séduits par l’osmose musicale qui se dégage entre eux, ils décident de partager leur univers autour du jazz et de la chanson française sous le nom de MELKONI PROJECT. Ensemble, ils réalisent plus d’une trentaine de concerts à

travers la France et font actuellement partie de la scène locale émergente.

En 2019, elle accompagne au chant et au violoncelle une création de l’École Nationale des Arts du Cirque « ça ira » sous la direction de Kaori Ito.

GWEN CAHUE

Dès son plus jeune âge, Gwen Cahue se passionne pour la musique et se met rapidement à la guitare de manière autodidacte. Il se découvre une profonde passion pour les sonorités acoustiques de jazz à cordes. Son envie de parfaire sa connaissance le pousse à s’installer à Strasbourg, véritable place forte du jazz manouche où il a l’opportunité de croiser les plus grands musiciens du style (Bireli Lagrène, Tchavolo Schmitt, Yorgui Loefler…) auprès desquels il se forge un caractère musical propre.Après quelques années, il rejoint la capitale où il se produit très régulièrement avec son trio dans les clubs de jazz. Il participe en parallèle au « Swingtet », formation rendant hommage à Django dans la plus pure tradition et avec laquelle il se produit dans divers festivals (« Samois/Seine », « Django L’H de

Barcelone », « Jazz à Fontdouce » ou encore « Jazz entre les deux tours de La Rochelle ») et invite des artistes tels que Sansévérino, Romane ou Angélo Debarre. Il sort son premier disque en tant que leader « Memories of Paris » (Label Ouest, 2019) qui laisse entendre toutes ses influences allant du Jazz américain à Django en passant par Michel Petrucciani. En août 2021, il sort son deuxième album : « Margin Call » Gwen Cahue Acoustic Quartet, acompagné de William Brunard, Julien Cattiaux et Bastien Ribot.

RAPHAËL-TRISTAN JOUAVILLE

Raphaël-Tristan Jouaville est un violoniste et compositeur français établi à Paris. En 2001, il est admis au conservatoire de Toulouse dans la classe de la concertiste internationale, Clara Cernat. Il joue deux ans de suite en tant que violoniste de l’orchestre du festival Jazz in Marciac, ce qui va lui permettre de partager la scène avec des artistes de jazz de premier plan tel que, Milton Nacimiento, André Ceccarelli, Baptiste Trotignon, Ambrose Akinmusire, les frères Belmondo. Raphaël-Tristan Jouaville commence un cursus de composition au conservatoire de Toulouse à partir de 2012, avec Bertrand Dubedout et Guy-Olivier Ferla. En 2018, il remporte, avec son groupe La Verdine, le concours du Festival Django Reinhardt

qui lui permet de partager l’année suivante la grande scène du festival avec Tom Misch, Cyrille Aymée. Raphaël- Tristan obtient en 2019, une maîtrise de composition de l’Université McGill dans la classe de Philippe Leroux. Il fait actuellement parti de plusieurs formations, le Benjamin Bobenrieth Quintet qui sort sont deuxième album sur le label Laborie Jazz (Anne Pacéo, Leila Martial…), il joue avec le quartet de Simba Baumgartner, descendant de Django Reinhardt et le Melkoni Project avec Gwen Cahue et Louise Perret.

1ER ALBUM

Entre virtuosité et sensibilité. Une alliance moderne du jazz et de la chanson française.

Parfois, on se dit que le temps ne passe pas, ou alors trop vite, ou alors avec des boucles. Melkoni Project ressuscite de hautes beautés que l’on ne se souvient pas avoir croisées depuis longtemps, dépose sur les vieux trônes des splendeurs à la radieuse jeunesse, cueille les fruits vifs du printemps au vaste arbre de la mémoire…

Résumons : on ne connaissait pas Louise et Gwen, mais on les connaissait depuis toujours – et même avant qu’ils ne se connaissent. Ils font entendre une musique neuve et familière à la fois, bel entrelacs d’héritages et d’audaces. La voix de Louise Perret galope comme chez André Minvielle, assume d’impériales fragilités à la Barbara, se barbouille de joie chez Charles Trenet, chemine dans ses textes entre sensualité et sentiment. La Favino de Gwen Cahue ne sait pas que jouer Django (et qu’elle le sait bien !) : elle fréquente les échelles impossibles du jazz le plus mutin, elle frôle beaucoup de patrimoines hérissés de majuscules et d’émotions…

On devine que Louise et Gwen ont d’abord partagé des vertiges virtuoses et swing, là où leurs goûts musicaux se croisaient. Puis Louise a écrit. Une écriture du sensible, du désir, de la mélancolie, sertie aux mélodies limpides et éperdues de Gwen. Ce qui se déploie alors ressemble à une photo de Robert Doisneau, à une robe qui tourne, à une tâche de soleil sur un lit défait, à un rendez-vous qu’on laisse s’éterniser, à un rire d’enfant entendu
par-dessus le mur du jardin – le cœur se gonfle, la gorge se serre un peu. Quand l’album se termine, on n’ose pas faire de bruit.

Mais on a toujours le temps pour ce genre de bonheur. On le réécoute.

sorti mai 2022