ALEXANDRIE
Alexandrie
Le parking d’une zone commerciale en bordure de ville, une salle des fêtes décorée de crépons sous ses néons blafards, une boule à facette illuminant une piste de danse… Autant de lieux qui parleront à quiconque a grandi dans ces agglomérations, ni grandes, ni petites, ni laides, ni belles, banales et pourtant si mémorables.
Telle est la photographie dans laquelle nous invite Alexandrie pour son deuxième EP. Son premier opus est loin (sans mauvais jeu de mot) et l’artiste rend hommage aux lieux communs, sans artifices, simples et surtout sincères qui l’entourent, ces espaces familiers et leurs histoires, aussi honteuses que glorieuses, qui font de leurs protagonistes les locales et légendaires « Rockstar ». Tout un programme.
Second degré et humilité : voilà donc la recette de ce second EP, des ingrédients nécessaires et apaisants dans un monde qui semble chaque jour un peu plus fou.
Dans sa quête de résilience, Alexandrie remplace la boîte à rythme par la batterie, instrument central, et intègre basse et guitare électrique. Toujours aussi pop, ce nouveau chapitre musical puise autant chez Étienne Daho que Malik Djoudi tout en portant l’empreinte de Balavoine, son héros de toujours.
La nouvelle formule live s’articule, elle, comme un face à face entre un batteur chanteur et un homme à tout faire aux synthétiseurs.
Alors, en attendant, mettez votre plus beau costume et rendez-vous le 12 mars prochain pour la sortie du premier single « Le Slow ».