Lucas Lombard
Lucas Lombard
Lucas Lombard évolue dans un registre hors du temps. Auteur-compositeur-interprète, il cultive une chanson de l’intime avec des textes tendres sur des mélodies sensibles. Il balise de sa musique la trajectoire d’une vie à l’aube la vingtaine,entre les nuits fiévreuses, les amours déçues et un futur incertain.
Dans la lignée de son premier EP « Itinéraire », Lucas continue d’explorer ses obsessions : le rapport amoureux dans ses prémices, les errements topographiques qui le baladent de Nice à Londres en passant par Paris; il invoque également des souvenirs d’enfance face à l’angoisse des “prévisions accablantes” qui pointent à l’horizon.
Lucas Lombard affine un style tendre, avec une écriture cinématographique à la Vincent Delerm, qui rappelle les perditions sentimentales des personnages d’Eric Rohmer. Un petit personnage mélancolique de Sempé face aux grands enjeux d’un monde qui ne l’attend pas. Les arrangements de Samuel Cajal prolongent l’introspection, avec des textures vibrantes, vivantes, qui tranchent avec la pureté intimiste d’une voix sans artifices. Du piano-voix confidentiel avec “Elle dort encore” à la pop-mélancolique de “La fin du film” en passant par “2000”, texte raconté; Lombard et Cajal s’emploient à faire le camaïeu d’une Première nuit où il ne fait “pas moche, juste un peu sombre”.
Les mots de l’artiste :
« Je n’envisageais pas cet album comme un tout cohérent et puis, les chansons mises bout à bout, j’ai été frappé par l’évidence qu’elles se font toutes écho. Elles constituent une longue balade nocturne, comme s’il s’agissait d’une longue nuit; comme celles qu’on passe à ressasser des vieux souvenirs et à interroger les jours, les années à venir. J’imagine que les chansons, comme les nuits, sont des portes de sortie, des pas de côté. À la fois pour se regarder, mais aussi pour fuir le rythme du jour le jour. Je crois que c’est entre ces deux pôles que j’alterne, d’un bout à l’autre du disque.”