CHECLER
Checler
« J’fais rien mais j’le fais au mieux, j’essaie d’traduire quelques lignes, du roman qu’on lit dans les yeux… Des gens qui m’aiment »
Artiste complet, guitariste-chanteur, auteur-compositeur-rappeur, Checler est d’abord un passionné des histoires et des mots. Ses chansons piquent au cœur par leur justesse. Chansons dans lesquelles chacun peut retrouver une part de soi, la révéler ou la préciser.
Après Le mélange en fin 2022, premier album éclectique produit par le label BMG — mêlant rap, rock et pop, finaliste du prix Georges Moustaki —, Checler, devenu indépendant, nous plonge désormais dans une Chanson Française à texte audacieuse, à la direction musicale acoustique et organique.
Sur le fond, des textes denses, chargés de sens, proches de la scène Hip-hop introspective qu’il affectionne (Népal, Orelsan, Tuerie).
Sur la forme, la finesse mélodique d’un Ben Mazué, d’un périence qui m’a permis de proposer une trentaine de titres, totalisant Voyou, voire d’un Alain Souchon. Et bien sûr quelques sorties de route dont il a le secret.
Empreint de mélancolie, son nouveau projet « Ces gens qui aiment », prévu pour septembre 2025, évoque principalement les relation humaines, l’Amour au sens (très) large. Un thème certes attendu, mais que Checler s’emploie à chanter sans poncifs dans toute sa complexité. Avec un regard doux, mais franc.
Les relations humaines en toile de fond. Décor d’un projet plus large, qui explore de nombreux sujet ancrés dans notre époque. Ainsi dans « J’ai changé », « Pas tant que ça » ou encore « 5 minutes avec », Checler aborde le passage à l’âge adulte, les doutes, les angoisses, comme les accomplissement qui l’accompagnent. Dans « Léa », il brosse en filigrane le portrait de Léon pour parler transidentité. « L’emprise », chanson à double sens peut résonner autant chez les victimes d’une relation toxique qu’auprès de personnes addictes. La vieillesse, la maladie, le suicide assisté, le climat, les réseaux sociaux, l’hypersensibilité, les violences conjugales, l’immigration, la guerre… Ou encore le trop-plein de tous les thèmes cités précédemment. Checler s’exprime sans détour dans un disque profond, chargé, intense. À écouter avec une attention particulière, et avec de préférence une envie d’introspection.
À travers ses histoires, fictives ou non, Checler questionne sans juger. Il cherche toujours à comprendre, expliquer l’inexplicable, dans une insatiable et infinie quête de sens.
Accompagné de jeunes réalisateurs de talent — Eliott Sigg (Jean-Louis Aubert, Kriill), Vincent Duteuil, Ilan Rabate (Thérapie Taxi, Poupie, 47Ter) —, Checler offre ici un projet intemporel au son chaud et artisanal. Faire la part belle aux batteries acoustiques. Aux vieux pianos désaccordés. Aux harmonies vocales « Beatles ». Et bien entendu, à son instrument de prédilection, la guitare. Il s’inspire d’albums qui l’ont marqué récemment tels que Circles (Mac Miller), L’importance du Vide (Jacques), Lundi Méchant (Gaël Faye), l’Amour (Disiz)…