OLGA LA ROUGE
Olga la Rouge
Olga, une Vitrollaise originaire du quartier des Hermes, est en train de se faire un nom dans la chanson. Après un CAP de coiffure à Aix-en-Provence, à 19 ans, elle a rejoint son frère à Brignoles pour travailler comme cuistot dans son restaurant. C’est à lui qu’elle doit son attrait pour la musique : « Il m’avait laissé sa guitare et à 13 ans, j’ai commencé à gratter et je crois qu’en une semaine j’étais meilleure que lui, toute modestie gardée. Je partais pour devenir guitariste et je chantais les chansons des artistes que j’appréciais particulièrement comme Francis Cabrel, Matthieu Chedid ou Amy Winehouse. Petit à petit j’ai découvert des tas de styles différents et je me suis faite toute seule ma culture jazz. »
Olga la Rouge, son nom de scène en rapport à sa chevelure flamboyante, c’est de la chanson française dans un style hybride oscillant entre rock, soul, pop et bossa-nova. Du noir, elle fabrique des couleurs, du beau qui naît de ses douleurs mais pas que…
Dans ses sonorités, elle fabrique des couleurs, du beau qui naît de ses douleurs. Un univers musical torturé, mais pas forcément sombre. « Écrire, ça balaie les peines et ça noie les peurs, ça me laisse croire qu’un jour on sortira tous de l’anesthésie féroce de nos cœurs. »
Olga la Rouge a déjà fait une vingtaine de scènes dont les premières parties de Melissmell, Ayo, Jehro, Zaho de Sagazan ou encore Sanseverino. « C’est Jérôme Musiani, un régisseur son qui m’a poussé à sortir mon premier EP de 5 titres, L’âme agit, à Brignoles en 2020. Il a tout de suite cru en moi et m’a offert les journées de studio. Il est avec moi le co-auteur sur l’album Obsolète. »
Une équipe soudée, que l’artiste tient à mettre en avant. « Il y a des musiciens qui m’accompagnent, Martin Bouchard et Mathis Rey à la batterie, Jérémy Musiani et Tanguy Moiroux à la guitare, Christophe Elias à la basse et Jean-Baptiste Hadrot aux claviers. »
« Un cocktail explosif »
À 30 ans, Olga la Rouge ne désire pas rentrer dans une case et les 11 titres de l’album enregistré en sept jours en Ardèche, mixé par Stéphanie Piot, et mastérisé par François Fanelli reflètent les différentes parties de l’artiste.